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Histoire d’un voyage rêvé… à plusieurs…

Posted by on 26/02/2017

Je vous propose… de « rêver » le prochain voyage…

Une idée , un peu folle, joyeuse 🙂 , qui défiera le temps présent, pour donner du sourire, voir du rire, et qui sait !?…

Je vous invite à un voyage…, que chacun poursuivra, écrira lignes après lignes, prenant la suite du précédent « rêveur »logique ou pas, réel ou irréel , sur des terres connues ou rêvées, en poursuivant les saisons, en suivant les émotions, les siennes ou celle des autres, y revenant au besoin pour poursuivre sa « Découverte » du monde à travers les écrits de chacun, sans limiter ni mes frontières, ni mes envies, ni mes rêves les plus fous… Je vous propose un voyage de rêves ou nos rêves de voyages… Il vous suffit d’ajouter au précédent…

Quelques règles de conduite à suivre pour que l’expérience soit pérenne, dans le respect de soi, des autres et du monde dans lequel nous vivons …
1/ je m’abonne à la News. J’inscris mon seul prénom au formulaire, ( mon mail ne sera connu que de l’auteur du site, Raymond COLOMB), 2/ j’écris ma contribution en poursuivant (ou pas) la « création » précédente, 3/ je m’efforce de rêver, parcourir, me transporter avec une éthique en rapport avec le projet: respect des « populations » rencontrées, des « lieux » traversés, de la nature, 4/ mon voyage sera « sans impact », par définition, avec des moyens de « déplacement doux » … Il faudra sans doute réfléchir… 🙂

Il suffit d’inscrire vos lignes dans le formulaire suivant, précédées d’une date et heure pour être au « juste fil » du texte précédent. Limiter vos écrits un paragraphe de 40/50 lignes environ (vous pourrez y revenir naturellement)… La modération concernera les seuls écrits insultants, haineux, racistes, xénophobes, dégradants pour l’auteur des écrits lui-même, l’auteur du site ou ses lecteurs…

Histoire d’un voyage rêvé… à plusieurs…

J’avais autrefois commencé un blog intitulé  Malai Samsara… en quelque sorte « mon chemin…, ma transition…, ma migration…, ma renaissance… » Imaginons qu’il y ait un peu de cela en chacun des écrits à venir 🙂

Contribution de décembre 2010

Fin d’un voyage, ou je dûs quitter ta main,
En proie aux doutes et tristesses, seul, sur cet autre chemin,
Au fond de moi, des prières s’élevaient contre ce destin,
« Om » était de tous mes pas, endiguant le chagrin
Le sentier s’étirait, les montagnes s’élevaient,
Malgré l’altitude le pas s’allégeait, le souffle s’apaisait,
Il y eut ce long moment face au spectacle que tu m’offrais,
Plus tard, les « 3 pommes » de ce bambin taquin me ramenait
le juste entrain et la confiance en demain, par un simple sourire,
me signifiant peut-être: crois tu que je n’aurais pas à souffrir,
de ma vie future, entre le froid et cette solitude à mourir,
regardes moi jouer taquin, manger, grimper et courir
dans ce désert de pierres et terres, que la neige couvrira demain
Est ce que je pense à hier, avant-hier ou demain?
« hoïna », fais comme moi, regardes, joues et ris en me tendant la main…
J’ai regardé tout là-haut, franchi le col au petit matin,
Regardant, jouant, riant, comme le montrait l’enfant, je continuais le chemin…

« Le chemin », Raymond 

Contribution du Dimanche 26 février 2017, 19h

C’est décidé, le temps de préparer le nécessaire et dire au revoir, je prendrais la route, dès que je suis prêt ! Demain je commence les préparatifs: clore les dossiers, régler les problèmes administratifs, vérifier mes passeports et autres documents, trier les affaires qui me « rejoindront » au long du voyage, celles que je trouverais « peut-être » à mon retour (quand?), et celles qui vivront une « nouvelle » vie… 🙂 

… cela fait des semaines, des mois, des années que j’y pense…

J’ai beau bouger avec clients et amis, j’ai beau randonner dans ces alpes toutes proches, les régions de France, les îles de Médittérannée, les sentiers du Népal ou ailleurs sur les mers, j’ai beau m’enivrer de ces moments partagés avec ceux que je connais peu ou prou et celle que j’aime…

Le monde change, le monde a changé…, et je dois partir, non pas fuir, mais « aller »…

Cap à ?… Direction le Japon

Aller seulement, rencontrer ceux que je ne connais pas encore, voir ces contrées, que j’imagine, avant qu’elles ne changent trop à leur tour, partager un peu de mon énergie, un peu de mes envies avec celles et ceux qui croiseront ma route…

Une carte du monde sur la table… Je jette une gommette colorée… elle tombe sur … le Japon

C’est presque à l’opposé d’ici, j’ai le choix de partir vers l’Est ou l’Ouest… je partirais donc… au sud, rejoindre le Portugal méridional, tenter le voilier stop…

Raymond

Contribution du Lundi 27 février, 19h25

Oui, au sud…le voilier frôle presque silencieusement la vague, vague destination…et pour moi, un peu de vague à l’âme évidemment, comme chaque fois que le fil de l’écriture m’embarque trop vite dans de drôles d’histoires, des histoires de bateaux, de mer et de marins…qui sont mes préférées mais souvent aussi les histoires des autres à rencontrer, tenter de mieux connaitre, simple envie de partage, …impatience de la découverte même dans l’immobilité la plus absolue : comme dans le récit de Xavier de Maistre « voyage autour de ma chambre  » L’aventure est partout… Donc « aller »…

Marie 

Contribution du Lundi 27 février, 21h

Pour l’heure, ce sont les préparatifs… Qu’est ce que j’emmène, qu’est-ce que je laisse?… Quoi conserver que j’aimerais trouver au retour?… Retour?… Qu’est ce que je mets dans une caisse, que je me ferais envoyer, si le voyage devait s’arrêter en route?…  Et là, voilà tout ce qu’il restera, à donner, à laisser pourquoi pas lors d’un « give away »… ou d’une braderie façon canadienne… C’est fou comme, au fil des ans, les choses se sont accumulées… Mais c’est tout aussi surprenant de faire le constat du détachement que j’ai par rapport à beaucoup de ces choses…

Pourtant, il y a des résistances, des « part de moi » qui ont partagé les forts moments d’une vie… Cette moto, en bien triste état, ne demandant qu’à revivre…  Et les souvenirs reviennent, c’était il y a longtemps… 84, « elle » aura connu, avec moi, le Grand Sud, celui du Maroc où toujours me restera le goûteux des sardines que Daniel nous fera connaitre sur la plage de Tan Tan… puis le regard médusé du gardien de refuge, sous le Toubkal, « toit » de l’Afrique du Nord qui nous vit arriver, nous les 3 « mercenaires gentils », après un long dénivelé en bottes de moto, avec seulement deux boites de sardines et une tablette de chocolat… pour 3!… :-), j’ai encore là aussi le goût en bouche du lyophilisé « à la tomate » qu’il se fit une joie de nous préparer, la « meilleure » soupe de tomate…

Avec ce « destrier », il y eut aussi le Grand Sud  algérien, arrivant après le Grand erg oriental, la transsaharienne … Tamanrasset, qui m’ouvrit les portes du Hoggar… Il y eut l’escalade du Tezoulaig sud, dans le massif de l’Atakor,  partagé, avec le pauvre Didier, qui finit par hurler sa détresse de se trouver suspendu à 150m du sol, au milieu de nulle part, à 90 km de tout secours…, décor exceptionnel d’immenses tuyaux d’orgues de trachyte, d’aiguilles et de roches volcaniques…, puis les quelques escalades plus loin au col de l’Assekrem… Et la mémoire encore… dès la porte franchie, la flamme et le silence, ce silence protecteur, ce silence apaisant, alors que dehors le haut plateau rocailleux était battu par les vents violents, qui fouettait de grains de sable mon visage…

Me voici dans ce lieu, moi l’athée, moi l’incroyant, face à la flamme de cette bougie, seule ornement avec cette petite croix accrochée au mur… Petit abri qui défie le temps et les éléments, caverne ou cellule?… Ermitage tout autant que chapelle, où flotte dans l’espace… je ne sais pas ?… quelque  chose…, sans odeur…, sans texture…?, j’éprouve encore aujourd’hui… en fermant les yeux… Le moine que je rencontre en descendant du plateau, et qui m’invite à boire un verre d’eau me parle de « son » histoire, sa présence en ces lieux, sa vie dont je savais très peu … celle du Père de Foucauld …

Raymond

Contribution du Mardi 28 février, 9h30

journal de bord…
Pourquoi ne pas se laisser dériver… »les difficultés de la dérive sont celles de la liberté » nous soumet Guy Debord…et il y a fort à parier que la rencontre serait d’abord intérieure…partir au tracé de l’écriture s’inscrivant sur la page blanche, vierge de tout à priori, faisant fi du passé et sans but précis, allant -tout simplement- s’il fallait définir : »ici tout est possible… » lentement ou traversant des rapides, des fulgurances, des doutes, des intuitions et beaucoup d’interrogations, j’avance !

Marie 

Contribution du Mardi 28 février, 11:31

Le tri est enfin terminé.
Le but ? Mis à part le soleil du sud je n’en ai pas vraiment l’idée. ..
J’imagine des rencontres, des paysages…
Le plus dur est comme toujours le premier pas. Mais une fois fait je laisserai le suivant m’emmener jusqu’au bout de la journée.
Je partirai le sac et le coeur léger.
Seul étape incontournable avant l’inconnu : goûter à un dernier confort de quelques jours dans un lieu paisible oú mer et montagnes s’unissent, pour dire au revoir à la famille, aux amis venus me rejoindre à l’autre bout de la France avant le grand départ… celui qui me conduira vers l’ailleurs.

Gilles

Contribution du Samedi 4 mars, 11:31

Pourquoi attendre, si le le tri est terminé?… 

Attendre…, c’est peut-être espérer le meilleur instant…, mais c’est peut-être aussi, craindre ce qui vient, le retarder…, l’éloigner…, jusqu’à ce que les peurs, les angoisses, et les « tu te rends compte… » me fassent hésiter, puis… abandonner…

C’est humain… mais ai-je envie de laisser cette part de mon « humanité » me « reprendre »?…

Non !, C’est l’autre part qui décide aujourd’hui, pas celle qui se replie, qui se recroqueville dans ce qu’on appelle parfois LA RAISON, … mais celle qui s’ouvre…, qui s’ouvre sur le monde…, qui s’ouvre sur les autres…, qui s’ouvre sur la vie…, une « autre » vie…

Le sac est bouclé…, un dernier regard circulaire sur ce qui aura été « mon » lieu des dernières années, regard chargé d’émotions…, de sérieux…,  puis de joyeuseté…

Un sourire apparaît, la légèreté de mon choix contrebalance le poids sur mon épaule …

1 tour de clé… Et le premier pas se fait…, sans regarder, ni voir la limite de la grille, des enclos, des collines ou de l’horizon…

Le regard porte loin, plus loin encore… en moi sur cette insondable impression de ne pas avoir, cette fois-ci, de limite…

Raymond

Contribution du Samedi 4 mars, 18:42
Ne pas fermer les yeux sur ce qui semble inaccessible…ne jamais renoncer… ! 

Bien sûr, faire des ronds dans l’eau est toujours utile avant les grandes décisions…
donc pas de regrets sur mes tergiversations successives :c’est comme un appel toujours entendu mais trop souvent décalé de notre en-vie et qui soudain se trouve en entière adéquation avec notre présent…il faut en profiter !

A plus forte raison quand le but fixé est d’atteindre le Cap RÊVE!
Je l’imagine baigné de cette lumière enchanteresse du levant, rendu flou par la distance faramineuse qui m’en sépare encore…
J’accélère un peu le pas, ravie, en découvrant dans ce léger vent du matin des parfums inconnus…

Marie

Contribution du mardi 17 octobre 2017, 10:09

Le temps est un grand vagabond qui saute et joue avec les saisons… voici que le vent a soufflé en rafales et que je me retrouve dans les feuilles dorées et de rouge colorées par l’été traversé…
Mais qu’importe ! Le projet tient bien la route et le voyage peut bien continuer dans l’automne…
Alors, reprenons… que penser du moyen de transport ?
Le sac à dos, c’est écolo et rigolo…
Un tapis volant, plus troublant, envoûtant…
Rêver c’est partir sans aucune contrainte …

Un vote à main armée (de bâtons nordiques ou plus pacifiquement de crayons…) s’impose !

Marie


Contribution du mardi 17 octobre 2017, 10:09

Un faux-départ…, il a fallu revenir, retravailler, faire face… et pourtant comme je me sentais vraiment parti ( ou n’était ce qu’un rêve de la nuit passée !?). Heureusement ma vie est faite de voyages, pas seul, avec des gens à emmener, des gens à accompagner, des gens aussi avec qui partager… Ce métier me sauve, à moins qu’il ne retarde l’échéance de ce fameux voyage… De voyage, il en est pourtant, intérieur, profondément intérieur, un voyage qui bouscule, qui fragilise, qui rend interrogatif… sur la vie, sur le passé, sur l’avenir…
Ce sauver de ce voyage dangereux, en repensant au voyage du présent ! … Ne pas bouger, assis en tailleur… les yeux se ferment…, la respiration s’apaise…le voyage commence… l’impression d’être sur le bord d’une route et voir se dérouler devant soi, morceaux de vie, pensées profondes, bonnes ou mauvaises…, il faut continuer pourtant à rester immobile…, tandis que les pensées passent …

Raymond

Contribution du lundi 24 juin 2019, 9:29
Je t’adresse ce beau poème de Stevenson qui te va si bien ainsi  qu’à tous ceux et toutes celles qui aiment d’amour les merveilles de la nature , la beauté de la poésie et tous les êtres vivants .
« Qu’on me donne la vie que je veux,
    Que près de moi le torrent coule,
  Qu’on me donne en haut le ciel joyeux 
Et devers  moi les chemins loin de la foule,
Un lit dans les buissons pour voir les étoiles,
Le pain que je trempe dans la rivière.
Pour un homme comme moi ,c’est la vie,
A jamais c’est la vie.
Que le coup s’abatte tôt ou tard,
Que ce qui doit être soit,
Qu’on me donne la face de la terre
Et la route devant moi.
Je ne cherche richesse, espoir ni amour,
Ni véritable ami,
Tout ce que je cherche , c’est le ciel en haut 
Et la route sous mes pas.
Ou bien que l’automne s’abatte sur moi.
Dans les champs où je flâne,
L’automne qui rend muet l’oiseau sur l’arbre
Et mord les doigts bleuis.
Blanc comme farine est le champ givré.
Chaud est le refuge de l’âtre.
Je ne cèderai pas à l’automne,
Et même pas à l’hiver!
Que le coup s’abatte tôt ou tard
Que ce qui doit être  soit,
Qu’on me donne la face de la terre
Et la route devant moi.
Je ne veux richesse,espoir ni amour 
Ni véritable ami.
Tout ce que je veux , c’est le ciel en haut 
Et la route sous mes pas. »
Amitiés.
Geneviève
Contribution du lundi 3 janvier 2020, 23:25

A la suite de Geneviève, je souhaitais te faire partager ces mots de François-Xavier PREVOT, photographe et écrivain voyageur : Lettre ouverte au Petit Prince.

« Cher Petit Prince,

J’ai un jour moi aussi traversé le Désert par simple Amour du Vent et de la Terre.
Arpenté ce vaste Monde pour essayer d’en saisir le Sens.
Tenter d’apprivoiser les Hommes pour mieux les comprendre.
J’ai eu, moi aussi, comme ton ami pilote, ma panne spirituelle dans mon Désert intérieur.
Comme lui, un beau jour, au moment où je m’y attendais le moins, je suis tombé nez à nez avec un joli petit garçon aux cheveux d’or, si pur, si naïf et si sensible, qui marchait depuis toujours, inlassablement, au milieu des dunes de mon cœur.
Comme toi, mon petit bonhomme, j’ai tellement pleuré, à en remplir tous les lointains océans.
Tout comme toi, j’ai eu, plusieurs fois, envie de proposer un marché au petit-serpent-jaune-fin-comme-un-doigt, pour qu’il m’aide à quitter définitivement ces terres si arides.

Depuis que je suis tombé, moi aussi, si brutalement sur cette planète que je ne connaissais pas, j’ai beaucoup pensé à toi, j’ai tellement pensé à toi, mon Petit Prince.
J’y ai rencontré tant d’hommes qui se battent comme des chiens enragés pour s’approprier un morceau d’os, voulu offrir le Vent à tant de voiles dérivant sur les mers de la solitude en quête de pardon ou de reconnaissance, que j’ai, moi aussi, désespéré de ces sept milliards d’enfants qui se disputent comme des grandes personnes, entassées sur une poussière d’étoile, à la recherche de l’Amour.

Ton ami le Renard aime à dire qu’apprivoiser, c’est créer des Liens.
Alors, j’ai eu une idée : Plutôt que de chercher à tout prix à apprivoiser tous ceux qui ne veulent pas qu’on les apprivoise, j’ai essayé de m’apprivoiser tout seul. Et je me suis surpris à m’amuser à créer des Liens entre toutes les parties d’un moi-même que je ne soupçonnais même pas.
M’apprivoiser tout seul comme un grand.

Grâce à toi, de colliers de pluies en perles de larmes, j’ai rempli les sillons asséchés par les laboureurs pour en faire des chapelets de fleuves à relier les continents.
De morts en Renaissances, j’ai confectionné des petites passerelles tressées de prières tout en haut des Grands Précipices. Déposé, tout doucement, des caresses de vagues au creux de lacs assoiffés. Planté des forêts de saules pleureurs sur des Hauts Plateaux que je croyais à jamais infertiles.

J’ai posé, pas après pas, empreinte après empreinte, les petits cailloux blancs laissés par le Petit Poucet pour tracer de nouveaux rendez-vous entre des vallées esseulées. Colorié tous les nuages de mon âme pour dessiner des mosaïques de Ciels. Je me suis drapé du Grand Silence de l’Univers quand je grelottais au milieu du bruit, composé des symphonies de rires pour faire danser les Troubadours de ma Mélancolie.

Hier tyran à l’agonie, délaissé sur une petite contrée désolée, je suis devenu, à mon tour, Petit Prince de Royaumes Repeuplés.
Aujourd’hui, de chenille en Papillon, après tant d’aventures, de voyages et de chemins détournés, de pire ennemi, j’ai peu à peu appris à devenir mon meilleur ami.

Aujourd’hui, de Un divisé, je continue de me multiplier.

Ce qui embellit le Désert, disais-tu, c’est qu’il cache un puit quelque part.
Je sais maintenant, grâce à toi, que ce qui embellit notre Désert, c’est qu’il cache notre Cœur quelque part.

Pense bien à enlever tendrement, de temps en temps, une chenille sur les pétales de ta Rose.

A bientôt, mon Petit Prince.
A bientôt dans le Désert.

Une grande personne qui n’oubliera plus jamais qu’elle a d’abord été un enfant. »

Nathalie

Contribution du lundi 3 janvier 2023, 18:08

Il y a avant. Longtemps.. Elle avait rêvé, encore et encore. Elle s’était accrochée. Une fuite, aussi, mais un rêve. Tous ça parce qu’elle en voyait des bateaux chaque été. Et elle l’avait vu ce bateau. Venu de l’autre coté de l’Atlantique. Alors c’était l’océan, le large, le vent, les voiles gonflées. Et c’est devenu possible. Tours, détours, écueils. Mais elle l’a vécu l’océan, les océans ; d’un bateau l’autre. La respiration à pleins poumons. Surface liquide, mouvante, ruisselante ou claquante. Et ces oiseaux ! Et ces poissons ! Ces ciels éclatants, lourds, chargés et à nouveau douceur. Des équipiers, des équipées, des équipages, des amitiés et éclats de rire et de voix des tristesses aussi. Pause. Longue. Un jour ça la reprend. A pieds, jour après jour sur le chemin. Et c’est l’extase, l’exultation, cette extraordinaire disponibilité, cette sensation de vivre, si fort. A nouveau, un rêve. Possible. A portée de main, porteur d’émois. Et la voilà repartie. Terre et mer, mer et terre. Qui ne font qu’un. Chère terre, terre mère. Je suis toi et tu es moi.

Chantal

 

 

 

 


Quelques règles de conduite à suivre pour que l’expérience soit pérenne, dans le respect de soi, des autres et du monde dans lequel nous vivons …
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